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Les 5 soft skills à développer chez vos chefs de projet

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Juliette SL

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Dans un monde idéal, la gestion des ressources serait une affaire de tableur bien rempli, de planning figé et de collaborateurs toujours disponibles et motivés. Mais vous le savez mieux que personne : dans la vraie vie d’une agence, les priorités changent, les plannings déraillent, et les profils clés sont souvent sur-sollicités.
Résultat ? Vos chefs de projet passent plus de temps à éteindre des incendies qu’à piloter efficacement les projets. Et là, les compétences techniques ne suffisent plus.

Alors, comment les aider à mieux gérer cette réalité mouvante ? En renforçant les soft skills, ces compétences humaines et comportementales qui font toute la différence sur le terrain. Voici les 5 à muscler en priorité.

soft skills chef de projet

1. La communication assertive

Ou comment dire non sans dire « va te faire voir »

Gérer des ressources, ce n’est pas seulement répartir des heures. C’est dialoguer avec les équipes, défendre les besoins d’un projet, poser des limites… sans froisser.
Un chef de projet à l’aise avec la communication assertive sait dire les choses franchement, au bon moment et avec la bonne posture. Ni passif, ni agressif : clair.

Le chiffre à retenir : selon une étude de TalentSmart, 90 % des top performers maîtrisent l’intelligence émotionnelle, dont la communication assertive est un pilier.

À développer : des formations en communication interpersonnelle ou des ateliers de feedback pour désamorcer les tensions avant qu’elles n’explosent.

Vincent Tenenbaum
Vincent Tenenbaum Directeur Général – Fidesio
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Grâce à Furious, on est moins dans la réactivité subie, plus dans l’anticipation. Et ça change tout dans le stress du quotidien.

2. L’anticipation (vraiment) proactive

Parce qu’une absence surprise ou un scope qui s’étire, ça n’arrive jamais « par surprise »

Trop de chefs de projet passent en mode réaction. Ils gèrent ce qu’ils voient… sans prendre le temps de regarder ce qui arrive.
Or, anticiper, ce n’est pas deviner l’avenir. C’est poser les bonnes questions maintenant pour éviter les mauvaises surprises plus tard. Qui sera dispo dans deux semaines ? Ce livrable est-il réaliste avec l’équipe actuelle ?
Bref : penser en scénarios.

À développer : des outils visuels de charge prévisionnelle, et surtout une culture du « quarterback » : voir le jeu avant qu’il ne se joue.

Véronique Gervais
Véronique GervaisExperte numérique – Groupe O2M
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Toutes les informations relatives à un projet sont centralisées et partagées. Cela renforce l’autonomie des consultants et fluidifie les échanges.

3. La capacité à prioriser (sans paniquer)

Parce que tout est urgent… mais rien n’est prioritaire si tout l’est

Un bon gestionnaire de ressources sait arbitrer. Mais un excellent chef de projet sait faire des choix clairs et les faire comprendre à ses équipes comme à ses clients.
Il faut savoir distinguer le critique de l’important, et l’urgent de l’inutile. Facile à dire, mais dans le rush, combien tiennent la barre ?

Le conseil terrain : formez vos équipes à des méthodes simples comme Eisenhower ou MoSCoW — pas besoin de leur infliger un MBA en stratégie.

4. L’écoute active

Parce qu’un collaborateur qu’on n’écoute pas finit par « ne plus être disponible »

Gérer les ressources, c’est aussi gérer des humains. Et des humains, ça parle.
Un chef de projet qui écoute vraiment capte les signaux faibles : surcharge qui monte, démotivation latente, ou au contraire énergie prête à être mobilisée.
L’écoute active, ce n’est pas hocher la tête en regardant son écran. C’est reformuler, creuser, comprendre… puis agir.

Pourquoi c’est vital ? Parce qu’un bon staffing commence par une bonne connaissance des personnes, pas juste de leurs compétences.

5. La gestion du stress

Oui, vos chefs de projet sont souvent au front. Non, ils n’ont pas signé pour imploser.

Entre les clients pressés, les équipes sous tension et les budgets serrés, la pression est permanente. Et un chef de projet stressé ? Il prend de mauvaises décisions, communique mal, et finit par épuiser ses équipes.
Il est temps de considérer la gestion du stress comme une compétence pro, pas comme une affaire personnelle.

À explorer : formations à la prise de recul, coaching individuel, ou simples rituels d’équipe qui permettent de relâcher la soupape (et non, on ne parle pas que de l’apéro du jeudi).

Wendy Joulin
Wendy JoulinResponsable Administrative – Disobey
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On gagne un temps fou. Les collaborateurs ouvrent le projet, ils ont l’historique. Même les post-its sont intégrés.

En résumé

Des chefs de projet solides, ce sont des projets mieux gérés (et des ressources mieux utilisées)

Vous investissez dans des outils, vous optimisez les plannings, vous suivez les KPIs. Mais si vos chefs de projet n’ont pas les bons réflexes humains, tout l’édifice reste bancal.
Ces soft skills ne sont pas des bonus — ce sont des fondations. À vous de les cultiver pour transformer vos chefs de projet en vrais stratèges de la ressource.

Et si vous vous demandez comment les aider à mieux visualiser, anticiper et arbitrer… il y a aussi des outils pour ça.
Furious en fait partie : un cockpit de pilotage pensé pour les agences, qui aligne staffing, charge et rentabilité. Une démo vous permettra de juger sur pièce — et de respirer un peu, vous aussi.

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