Les entreprises jonglent avec les portefeuilles projets, urgents et stratégiques. Comment garder une vision d’ensemble quand chaque projet a ses propres missions et besoins ? Pour mener à bien les tâches, le gestionnaire de programmes aura besoin des bons outils de pilotage. Les ERP sont conçus pour donner de la visibilité et structurer les opérations.
Gestionnaire de programmes : rôle clé et stratégique
Le gestionnaire de programmes ne doit pas être confondu avec un chef de projet. Là où ce dernier s’occupe d’un projet spécifique, le gestionnaire de programmes supervise un portefeuille entier, avec une mission : aligner les projets sur la stratégie globale.
En pratique, le gestionnaire de programmes devient le garant de la cohérence entre les objectifs de l’organisation et l’exécution opérationnelle pour améliorer la productivité et assurer une meilleure gestion de la qualité. Une étude menée par Capterra indique que 96 % des entreprises françaises ayant adopté l’intelligence artificielle dans la gestion de projet constatent des bénéfices significatifs en termes d’efficacité.
Ainsi, 65 % des répondants soulignent une amélioration de la prise de décisions stratégiques grâce aux capacités analytiques de l’IA, tandis que 55 % mentionnent une optimisation de la planification.
La gestion de portefeuille de projets (GPP) correspond à une démarche structurée visant à choisir, prioriser et superviser l’ensemble des projets et programmes au sein d’une organisation. Grâce à cette approche centralisée, l’entreprise dispose d’un cadre de référence solide pour orienter ses décisions et maintenir une cohérence globale.
Les missions concrètes du gestionnaire de programmes
Le quotidien du gestionnaire de programmes repose sur plusieurs missions essentielles :
Planifier et structurer les portefeuilles : définir les priorités et organiser les projets en fonction de la stratégie.
Piloter les ressources : humaines, financières, matérielles. L’arbitrage est constant.
Anticiper et gérer les risques : identifier les menaces avant qu’elles ne se transforment en crises.
Assurer la communication et la liaison entre parties prenantes : directeur des opérations, chefs de projets, clients, équipes.
Mesurer et ajuster la performance : indicateurs clés, retours d’expérience, reporting.
En d’autres termes, c’est un funambule qui avance sur un fil tendu entre la vision stratégique et l’opérationnel… avec un tableur sous le bras et des réunions à la chaîne.
Les défis quotidiens : complexité, priorisation, reporting
Le rôle est crucial, mais loin d’être simple. Le gestionnaire de programmes doit gérer :
- Des projets qui s’entrecroisent, parfois avec des objectifs contradictoires.
- Une pression constante sur les délais et les budgets.
- Des parties prenantes exigeantes, qui veulent des résultats rapides.
Une étude de McKinsey montre que 45 % des grands projets IT dépassent leur budget initial et nombre d’entre eux n’atteignent pas pleinement leurs objectifs. Dans bien des cas, le problème n’est pas un manque de compétence, mais l’absence d’outils adaptés.
L’utilité des ERP et les PPM pour la gestion de programmes
C’est ici que les ERP et les logiciels de gestion de portefeuille projets (PPM) entrent en jeu. Ils ne remplacent pas l’expertise humaine, mais ils la démultiplient.
Les ERP comme Furious permettent de centraliser les données, de simplifier la gestion financière, de suivre les budgets en temps réel, d’automatiser le reporting et d’offrir une vision consolidée des ressources. De leur côté, les PPM apportent une approche plus spécialisée. Ils disposent de fonctionnalités avancées pour prioriser les projets, simuler différents scénarios et mesurer la contribution de chaque initiative à la stratégie globale.
Autrement dit, l’ERP assure une gouvernance intégrée au cœur de l’entreprise, tandis que le PPM fournit au gestionnaire une tour de contrôle dédiée exclusivement au portefeuille projets. Les outils de gestion ont plusieurs avantages. Une fois mis en place, ils contribuent à réduire les coûts. Dans 91 % des cas, ils impactent positivement le ROI.
On utilise Furious depuis maintenant un peu plus de deux ans. [...] Depuis qu'on a installé Furious, on a doublé notre chiffre d'affaires en deux ans. [...] Ça nous permet de piloter notre business et de faire que les gens travaillent ensemble, qu’ils voient ce qui se fait et qu'on gagne vraiment en fluidité.
Comment choisir le bon outil de gestion de programmes ?
Toutes les solutions ne se valent pas, et un mauvais choix peut vite transformer un logiciel en usine à gaz. Voici quelques critères clés :
- Adaptabilité : l’outil doit refléter vos besoins spécifiques, pas l’inverse.
- Intégration : un ERP doit dialoguer avec vos systèmes internes (finance, RH, CRM), tandis qu’un PPM doit s’interfacer avec vos outils de projet.
- Simplicité d’usage : un outil trop complexe découragera vos équipes.
- Scalabilité : que ce soit un ERP ou un PPM, la solution doit accompagner la croissance et l’évolution de vos projets.
Prenons un exemple : une agence de services numériques qui gère simultanément 15 projets clients. Sans ERP, elle dépend de fichiers Excel éclatés et la direction n’a qu’une visibilité partielle.
Avoir un outil qui couvre toute la chaîne de valeur, depuis l’édition du devis jusqu'à la production et la livraison, nous permet d’être beaucoup plus cohérents et de mieux maîtriser nos process.
Parmi les nombreuses solutions de gestion de portefeuille que propose le marché, certains logiciels de planification se distinguent par leurs fonctionnalités et leur adaptabilité aux réalités des entreprises. En voici quelques-uns souvent cités comme références, utiles à connaître si vous envisagez de vous équiper.
- monday.com : très flexible, interface visuelle, tableaux de bord personnalisables, suivi des budgets, des ressources, des échéances, etc.
- Triskell Software : solution robuste pour ETI et grands comptes, combinant pilotage stratégique, simulation de scénarios, priorisation, suivi en temps réel des projets selon différentes méthodologies.
- Sciforma : ancienneté, crédibilité, large base d’utilisateurs dans le monde, adapté aux grands portefeuilles projets, forte capacité d’analyse, reporting, planification avancée.
Du métier à la solution : un duo indissociable
Le gestionnaire de programmes, l’ERP et le PPM forment un trio complémentaire.
- Sans gestionnaire compétent, les outils restent des coquilles vides.
- Sans outils de pilotage adaptés, le gestionnaire finit par bricoler avec des fichiers disparates, au risque de perdre du temps et de prendre de mauvaises décisions.
Un ERP ne remplacera jamais le discernement humain et un PPM ne prendra pas seul les bonnes décisions. Ensemble, ils donnent au gestionnaire la capacité de transformer des projets multiples en résultats tangibles. Un peu comme un pilote qui dispose à la fois d’un cockpit complet et d’un GPS de précision : l’un sans l’autre n’a que peu d’intérêt.
Vers une gouvernance plus efficace et agile
Le gestionnaire de programmes est aujourd’hui l’un des acteurs les plus stratégiques de l’entreprise. Son rôle : transformer une multitude de projets en un ensemble cohérent et performant. Mais pour réussir, il lui faut des outils robustes, capables de centraliser l’information, d’optimiser la planification et d’offrir une visibilité en temps réel.
L’ERP Furious fournit une gouvernance intégrée qui contribue à la gestion de portefeuille projets. L’outil de pilotage permet au gestionnaire de programmes de contrôler et superviser avec lucidité, d’anticiper les risques et d’impliquer toutes les parties prenantes.
Vous vous posez peut-être ces questions ?
01 Qu’est-ce que le classement automatique des transactions ?
C’est une fonctionnalité basée sur l’intelligence artificielle qui catégorise automatiquement vos dépenses selon leur nature, pour un suivi financier simplifié et plus fiable.
02 Comment fonctionne l’IA de Furious pour classer les transactions ?
À chaque import ou synchronisation bancaire, l’IA analyse le libellé, le montant et le contexte pour proposer une catégorie et des tags pertinents. Vous validez, ajustez si besoin, et l’outil apprend de vos choix.
03 Quels sont les avantages du classement automatique pour les équipes financières ?
Moins de saisie manuelle, une meilleure cohérence comptable, une réduction des erreurs humaines et un gain de temps considérable sur les tâches récurrentes.
04 Peut-on garder le contrôle sur les catégories proposées par l’IA ?
Oui, vous restez maître des suggestions : chaque classification peut être acceptée, modifiée ou affinée. L’automatisation vient en soutien, pas en remplacement.
05 L’IA améliore-t-elle ses suggestions dans le temps ?
Absolument. Plus vous utilisez la fonctionnalité, plus l’IA apprend de vos corrections et propose des classements adaptés à vos habitudes.
06 À qui s’adresse cette fonctionnalité ?
Aux responsables financiers, dirigeants, ou toute personne souhaitant automatiser le traitement comptable, optimiser la trésorerie et se concentrer sur l’analyse plutôt que la saisie.
